Pandémie et inégalités: Impacts sur les populations marginalisées
Informations sur l'événement
À propos de cet événement
Deux duos de présentateur.trice.s s'entretiendront sur des projets de recherche auxquels ils ont contribués depuis l'arrivée de la pandémie.
- Les jeunes ex-placé.e.s face à la pandémie: Accès aux services et perception des mesures sanitaires - Par Marianne Corbeil et Victor Fernandes, étudiant.e.s au doctorat à l'École nationale d'administration publique
- Gestion de l'itinérance durant la pandémie: Défis et stratégies - Par Karl Beaulieu et Nicolas Spallanzani-Sarrasin, étudiants à la maitrise à l'École de criminologie de l'Université de Montréal
Marianne Corbeil est étudiante au doctorat à l’École nationale d’administration publique et assistante de recherche pour la CREVAJ. Dans le cadre de son doctorat, elle s’intéresse aux liens entre le soutien social et la scolarité des jeunes Autochtones placés jusqu’à majorité par les services de la protection de la jeunesse. Plus précisément, elle cherche à savoir comment ce soutien bénéficie ou non aux jeunes qui effectuent leur transition vers l’âge adulte.
Victor Fernandes est étudiant au doctorat en administration publique à l’École nationale d'administration publique. Il s’intéresse au rôle des personnes significatives dans la transition à la vie adulte des jeunes placés issus de l’immigration et le rôle de la protection de la jeunesse dans la médiation de ces relations.
Karl Beaulieu est candidat à la maîtrise en criminologie à l'École de criminologie de l'Université de Montréal. Son mémoire de recherche porte sur la judiciarisation de l'itinérance durant la pandémie, plus précisément du point de vue des intervenant.e.s qui doivent négocier, résister, mais aussi collaborer avec d'autres acteur.rice.s telles que la police. Ancré dans la criminologie critique et la sociologie du contrôle social, ses travaux portent plus globalement sur le contrôle et la judiciarisation des personnes marginalisées et visent la transformation sociale.
Nicolas Spallanzani-Sarrasin est étudiant à la maîtrise à l'École de criminologie de l'Université de Montréal. Sous la supervision de Marianne Quirouette, son mémoire explore la perception des acteurs judiciaires quant aux programmes d’adaptabilité et d’accompagnement adressés aux personnes en situation d’itinérance à Montréal.