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Projection de la captation de la pièce « Si un jour je meurs »
« Si un jour je meurs » a pour but de démystifier la nature méconnue et les enjeux en lien avec la transition vers la fin de vie au Québec.
Où et quand
Date et heure
Endroit
Théâtre Aux Écuries 7285 Rue Chabot Montréal, QC H2E 2K7 Canada
Carte et itinéraires
Comment s'y rendre
À propos de cet événement
Le samedi 14 janvier prochain, à 19h00, nous vous attendons au Théâtre Aux Écuries, à Montréal, afin de vous présenter la dernière version de la pièce «Si un jour je meurs», sous la forme d'une captation numérique. La projection, d'une durée de 1h30, sera suivie d'un panel de discussion avec les chercheuses du projet où vous pourrez commenter la pièce et poser vos questions au sujet des thèmes abordés.
Le visionnement auquel vous assisterez s'inscrit dans un projet de recherche basé sur l'art. Afin de documenter le processus de recherche-création, vous serez invité.es au début et à la fin de la projection à répondre à quelques questions à l'aide de votre appareil intelligent. Votre participation est volontaire. Par ailleurs, les commentaires émis lors de la période de discussion pourront servir à des fins de recherche.
Ouverture des portes à 18h30.
Veuillez noter que l'équipe du Théâtre Aux Écuries n'est pas impliquée dans l’organisation de l’événement. Il est donc préférable de contacter les organisateurs et non le théâtre. Pour toute question : labcreatif.fdv@gmail.com
Qui sommes-nous?
Le Laboratoire créatif sur la fin de vie est un projet de recherche scientifique de type «research-based-theatre» ayant pour objectif d’ouvrir une discussion sur la fin de vie à travers la création d'une œuvre théâtrale intitulée « Si un jour je meurs ».
Parce qu’on a tous perdu quelqu’un que l’on aime, plus ou moins rapidement, plus ou moins tragiquement, « Si un jour je meurs » se veut un espace de réflexion et d’échange sur ce destin à la fois commun et propre à chacun d’entre nous.
Les racines du projet scientifique
La mise en application au Québec en décembre 2015 de la Loi concernant les soins de fin de vie a fait couler beaucoup d’encre. Sur le terrain toutefois, on constate qu’en dépit des efforts déployés pour promouvoir une approche palliative intégrée, la compréhension des enjeux qui y sont reliés demeure limitée pour les patients, leurs proches, de même que pour certains professionnels de la santé. Malgré les bienfaits démontrés d’une intégration précoce, l’accès aux soins palliatifs (SP) demeure problématique au pays. Ce faisant, l’idée trop souvent véhiculée voulant que les SP soient réservés aux personnes en toute fin de vie, se perpétue. Considérée comme un sujet délicat, voire même tabou, par les patients autant que par les soignants, la discussion sur les SP est souvent retardée. Pourtant, restreindre le niveau d’information à l’égard des SP augmente le sentiment de peur, d’anxiété et de confusion, tandis que l’ouverture des patients à y adhérer repose sur la connaissance de leur nature et de leurs spécificités. Cette forme de ‘palliphobie’ se manifeste de diverses manières, de part et d’autre de la relation soignant-soigné. D’un côté, les soignants trouvent difficile d’aborder l’éventualité des SP pour des raisons d’ordre personnel, organisationnel, relationnel ou encore, par manque de formation sur les habiletés de communication. De l’autre, certains patients ne veulent pas être informés de la gravité de leur état de santé ni même être impliqués dans les décisions les concernant. Cependant, lorsqu’ils désirent le faire, une majorité d’entre eux indiquent de pas en avoir eu l’occasion. Devant ces difficultés, l’expérience de la transition vers les SP est un sujet d’intérêt dont les répercussions personnelles, familiales et sociales sont bien réelles.