
"Renewing the Relationship between Canada and the Indigenous peoples: Feder...
Date et heure
Endroit
Room 312 (New Chancellor Day Hall), McGill Law Faculty
3644 Rue Peel
Montréal, QC H3A 1X1
Canada
Description
[Le version française suit]
Recently, at its sitting of February 7, 2018, the House of Commons of the Federal Parliament adopted at second reading and by a large majority of 217 votes in favor versus 76 against, Bill C-262. It aims to incorporate the UN General Assembly Resolution 61/295 of 13 September 2007 on the Rights of Indigenous Peoples as a non-binding legal instrument of only 46 articles that essentially cover the rights of indigenous peoples. This declaration provides for the indigenous people, inter alia, the right to administer themselves, to maintain separate institutions, to live as peoples without any act of genocide or forced transfer of indigenous children from one group to another while dedicating the prohibition to be forcibly removed from their lands and territories, their rights to practice, promote and teach their traditions, customs and religious and spiritual rites, the right to repatriation of their human remains, to establish and control their own educational systems and schools in their own languages, and even to manage their own news media. It also reiterates the right of indigenous peoples to reparation in the form of restitution or compensation. At the same time, the Declaration enshrines the right to self-determination of indigenous peoples. What is the middle ground that allows both to entrench so many rights but without undermining the territorial integrity and political unity of a country like Canada? What consequence can such a Declaration have in terms of the institutional, legislative and constitutional reorganization of Canada and particularly in Federal Minister of Transport? More precisely, what is the Federal Minister's action plan related to oil spills on the west coast, indigenous people's intervention in ocean stewardship, Inuit Airline in northern Quebec, protection for species like the orca and traditional fisheries in some regions, railways and shipping to the north or oceans including the strikes on federal railways or other measures of pressure used by the Indigenous people?
En sa séance du 7 février 2018, la Chambre des communes du Parlement fédéral adoptait en deuxième lecture et à une large majorité de 217 voix pour contre 76, le projet de loi C-262. Il vise à intégrer la Résolution 61/295 du 13 septembre 2007 de l'Assemblée générale des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones en tant qu'instrument juridique non contraignant de seulement 46 articles couvrant essentiellement les droits des peuples autochtones. Cette déclaration prévoit notamment que les peuples autochtones ont le droit de s'administrer eux-mêmes, de maintenir des institutions séparées, de vivre en tant que peuple sans subir aucun acte de génocide ou de transfert forcé d'enfants autochtones d'un groupe à un autre tout, leurs droits d'accès à leurs terres et territoires, leurs droits de pratiquer, promouvoir et enseigner leurs traditions, coutumes, rites religieux et spirituels, le droit au rapatriement de leurs restes humains, d'établir et de contrôler leurs propres systèmes éducatifs enseignées dans leurs propres langues, et même de gérer leurs propres médias d'information. Il réaffirme également le droit des peuples autochtones à une réparation sous forme de restitution ou d'indemnisation. En même temps, la Déclaration consacre le droit à l'autodétermination des peuples autochtones. Quel est donc le juste milieu qui permet à la fois de consacrer autant de droits sans pour autant porter atteinte à l'intégrité territoriale et l'unité politique d'un pays comme le Canada? Quelle conséquence une telle déclaration peut-elle avoir en termes de réorganisation institutionnelle, législative et constitutionnelle du Canada et en particulier au sein du ministère fédéral des Transports? Quel est le plan d'action du ministre fédéral concernant les déversements d'hydrocarbures sur la côte ouest, l'intervention des peuples autochtones dans l'administration et la gestion des océans, le sort de la compagnie aérienne inuite du nord du Québec, la protection des orques et des pêches traditionnelles dans certaines régions au nord ou dans les océans, y compris les grèves d'interruptions fréquentes sur les chemins de fer fédéraux ou d'autres mesures de pression utilisées par les peuples autochtones?
Invité d’honneur: Honorable Marc Garneau, MP of the Federal Parliament, Member of Cabinet and Federal Minister of Transport
Discutant: Raymond Savadogo, O’Brien Fellow, McGill Law Faculty
Date: April 6th 1pm-2pm
Place: Room 312 McGill Law Faculty
Adresse postale: 3644 Peel Street, Montreal, QC, H3A 1W9