Est-ce-que l'ONU est toujours pertinente? | Is the U.N. still relevant?
Event Information
Description
Guest of Honour:
- Elizabeth Dowdeswell, Lieutenant Governor of Ontario
Panelists:
- Ferry de Kerckhove, Senior Fellow at the University of Ottawa and former Canadian Ambassador in the Arab Republic of Egypt
- Dr. Adam Chapnick, Deputy director od education at the Canadian Forces College and Professor of Defence Studies at the Royal Military College
- Dr. Alistair D. Edgar, Associae Dean, School of International Policy and Governance at the Balsilie School of International Affairs
- Annie Demirjian, Director at the Glendon School of Public and International Affairs and former U.N. executive
Moderator:
- Diana Swain, host of the CBC's "The Investigators" and CBC New's Senior Investigative Correspondant
Alors que les Nations Unies se rapprochent de leur 75eme anniversaire (en 2021, aussi l’année oû le Canada souhaite joindre le Conseil de Sécurité), il semble donc que ce soit le moment idéal pour évaluer l’efficacité du corps multilatéral à faire face aux problèmes du 21eme siècle.
Le manque de réussite du Conseil de Sécurité des Nations Unies a été bien documenté. L’ancien Secrétaire General des Nations Unies, Ban Ki-Moon a appelé la guerre de Syrie ‘notre échec collectif’ qui resterait ‘un lourd fardeau pour la réputation des Nations Unies’. Il y a d’autres échecs mais aussi des réussites.
En Octobre 1945, les vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale : la Chine, l’URSS, la France, le RU et les USA, ont ratifié la charte des Nations Unies créant ainsi le Conseil de Sécurité et se définissant comme les 5 membres permanents avec la possibilité unique de poser un véto. A l'origine, il y avait 6 membres temporaires mais en 1965 celui-ci (membres alternant) est monté à 10 (5 venant d’Afrique, 1 d’Europe de l’Est, 2 d’Amérique Latine et Caraïbes puis 2 d’Europe de l’Ouest).
La Charte établit aussi l’objectif du Conseil, ‘enquêter sur tout différend ou toute situation qui pourrait entraîner un désaccord entre nations ou engendrer un différend, afin de déterminer si la prolongation de ce différend ou de cette situation semble devoir menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationales.’ Et agir en tfonction de celui-ci en :
- Enquêtant sur toutes situations pouvant menacer le maintien de la paix internationale.
- Conseillant des méthodes de résolution pacifiques à des différends.
- Faisant appel aux autres membres, ou interrompant complétement ou partiellement les relations économiques ainsi que toutes communications qu’elles soient par voie aérienne, maritime, postale ou radiophonique ou pour finir rompant les relations diplomatiques.
- Renforçant ses décisions de manière militaires si nécessaire.
Le Canada a été un partisan de l’ONU et a joué un rôle essentiel dans la création des missions de paix de l’ONU et continue de soutenir ces opérations. Le Canada a aussi soutenu les programmes d’assistance humanitaire, les efforts de développement économique, les programmes de droits de la personne ainsi que les droits du genre et les initiatives de paix et sécurité en générale.
Mais, avec tous ces divers programmes et activités politiques, est-ce que l’ONU est toujours pertinente et est-ce que ces institutions établies il y a 70 ans servent toujours l’humanité ? Comment devrait-on classifier les anciens réussites et échecs de l’ONU dans le monde complexe d’aujourd’hui?
Et, comment peut-on réformer l’ONU, le conseil de sécurité et le procès de la prise de décisions ?
À ce Glendon Global Debate, les experts discuteront ces problèmes et effleureront sur :
- Les échecs du Conseil de sécurité dans l’histoire récente
- Est-ce que les organisations de l’ONU sont obsolètes et comment pourrait-on les réformer
- Comment peut-on garantir que les pays émergents participent complètement dans le procès de la prise de décisions de l’ONU
- Les chances que le Canada soit élu au conseil en 2021
As the United Nations approaches its 75th year (in 2021 – and the year Canada wants to join the Security Council) it seems a good time to assess the effectiveness of the multilateral body to address the issues of the 21st century.
The UN Security Council’s lack of achievement has been well documented. The past Secretary General of the UN, Ban Ki-Moon called the war in Syria “our collective failure” which would “remain a heavy burden on the standing of the United Nations”. There are other failures but also accomplishments.
In October 1945, the victors of the WWII – China, the USSR, France, the UK and the US – ratified the UN charter, creating the Security Council and establishing themselves as its five permanent members with unique ability to veto resolutions. Originally there were 6 temporary members but in 1965 the number of temporary members (rotating members) increased to 10 (5 from Africa, one from E. Europe, 2 from Latin America and the Caribbean, and 2 from Western Europe).
The Charter also established the purpose of the Council, to “investigate any dispute, or any situation which might lead to international friction or give rise to a dispute, in order to determine whether the continuance of the dispute or situation is likely to endanger the maintenance of international peace and security” and to act accordingly, by:
-
Investigating any situation threatening international peace;
-
Recommending procedures for peaceful resolution of a dispute;
-
Calling upon other member nations to completely or partially interrupt economic relations as well as sea, air, postal, and radio communications, or to sever diplomatic relations; and
-
Enforcing its decisions militarily, if necessary.
Canada has been a strong supporter of the UN and played a key role in setting up the UN peacekeeping mission, and continues to support the peace keeping operations. Canada has also supported UN’s humanitarian assistance programmes, economic development efforts, human rights and gender rights programmes and overall peace and security initiatives.
But with all its diverse programmes and political activities is the UN still relevant and are the institutions established some 70 years ago still serve humanity today? How should we frame the past achievements and failures of the UN in today’s complex world?
And how can we reform the UN, the Security Council and decision making process?
At the Glendon Global Debate, experts will discuss some of these issues and will touch on the following:
-
The Security Council’s failures in recent history;
-
Are the UN organizations too obsolete and how can we reform them.
-
How can we ensure that emerging powers fully participate in the UN’s decision making process;
-
Canada’s chances in 2021 to be elected to the SC.